Le tatouage et le maquillage permanent sont des pratiques régies par les articles R.1311-1 et suivants du code de la santé publique. Ces techniques visent à l’injection de matières colorantes à l’intérieur de la peau après une effraction cutanée.
Cependant, le microneedling et l’injection par stylo d’acide hyaluronique impliquent une effraction cutanée accompagnée d’une injection de substances non consiédérées comme des produits de tatouage définis par les articles 513-10-1 à L.513-10-10 du code de la santé publique.
En effet, ces deux pratiques ne peuvent être associées à l’activité de tatouage et donc rattachées à la réglementation du tatouage.
Un message du 8 août 2019 de la direction générale de la santé précise que « l’article 16-3 du code civil modifié par la Loi n°2004-800 du 6 août 2004 – art. 9 JORF 7 août 2004 dispose qu’il ne peut être porté atteinte à l’intégrité du corps humain « qu’en cas de nécessité médicale pour la personne ou à titre exceptionnel dans l’intérêt thérapeutique d’autrui ». Par dérogation, certains professionnels de santé sont autorisés à porter atteinte à l’intégrité du corps humain au sens de l’article 16-3 du code civil, du fait de leur profession, conformément aux dispositions du CSP ».
Pour résumer, seuls les médecins sont autorisés à pratiquer le microneedling et des injections d’acide hyaluronique par stylo.
Les tatoueurs et les esthéticiennes ne sont donc pas autorisés à réaliser ces pratiques.
Définition du microneedling :
La technique de microneedling est un soin médico-esthétique qui permet d’améliorer la qualité de la peau et du teint en général. Ce n’est pas un traitement qui enlève les rides comme certaines techniques permettant de combler les rides ou d’injecter du botox mais cela sert de préventif. Cette technique consiste à réaliser des micro-perforations à des profondeurs et vitesses variables dans une zone de la peau que l’on souhaite traiter. Ces injections sont pratiquées dans différentes couches du derme afin d’obtenir une meilleure efficacité.